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Les fadas de la pétanque
Lot 2043

Les fadas de la pétanque

Estimation : 50 / 150€
Année : 1963
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Description

Edition originale.

Notre ouvrage est illustré par 37 dessins de Dubout, dont le premier plat. Ils ont différents formats en pleine page ou miniature accompagnant drôlement le texte.

Il s’agit du « Règlement officiel de la Fédération International de Pétanque et de Jeu Provencal », c’est avec humour que Francis Huger décrit le pratique de la pétanque dès siècles passés à nos jours. Il reprend la forme d’un véritable règlement avec différents articles qui nous expliquent comment choisir notre partenaire « L’embarras du choix (d’un partenaire) ». Dubout caricature les joueurs de pétanque si sérieux et les parties.

«La pétanque – dût sa modestie en souffrir est tout simplement en train de devenir la quatrième mamelle de la France (avec le labourage, le pâturage et le référendum). Mais elle s’est plus rapidement imposée, et davantage, que les trois autres occupations que l’on prête à nos compatriotes. Sport démocratique par excellence, la pétanque est en train d’obtenir l’union nationale – avant d’étendre ses rameaux plus loin – avec la vigueur foudroyante d’une épidémie, mais avec moins de dégâts.» (in La petite vermillon, n° 297, 29/05/2008).

Revue de Presse de l’époque :

« Le jeu de pétanque a une bible. » La Marseillaise – Jean-Luc Chovelon « Un classique, d’été et de vacances. » L’Equipe magazine – Benoît Heimermann « Son humour surtout étonne par son actualité. » Attitude – Émilie Suzanne « Une somme de textes à la fois très sérieux et pleins d’humour. » Le Parisien – Pierre Vavasseur « Un pur moment de bonheur et de franche rigolade. » La Revue Parlementaire

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Auteur

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Albert Dubout (1905-1976) est sollicité dès 1929 par les Editions Kra, un choix audacieux de la part de cette dernière qui lui confie étonnamment l’illustration de textes classiques. Une voie qu’il le contraindra dans ces choix esthétiques l’obligeant parfois à coller au texte. Dubout affirmera notamment que le travail de « miroir du texte » effectué pour « Clochemerle » ne lui avait pas plu. A contrario des dessins qu’il commet pour les journaux, cette formule éditoriale lui tient à coeur. « Il y avait une bien plus grande liberté de moyens que dans le tyrannique dessin de presse. On comprend par exemple que les délais toujours précipités des rédacteurs de journaux aient peu convenu à ce dessinateur qui aimait à représenter mille têtes différentes sur son papier à ajouter toujours de nouveaux accessoires, à fignoler sans cesse » (in MELOT Michel, « Dubout », Edition Michèle Trinckvel, Montrouge, 1979).

« Il est certainement l’un des artistes les plus influents de toute une génération de dessinateurs et illustrateurs » (in Dubout.fr) et à ce titre possède des caractéristiques reconnaissables comme un tracé tout en rondeur, des compositions chamarrées qui complimentent l’aspect drolatique des scènes de vie qu’il nous dépeint. Héritier sans le vouloir de Jérome Bosch, Dubout agrémente ses productions d’un grand nombre de personnages participant à la fois à des micro-scènes et à l’action principale. Ces attributs se parent d’un goût pour des illustrations grivoises, caricaturales parfois tumultueuses, rendant ses personnages attachants tels que ceux du Petit Bonhomme et de la Grosse Dame. Ces derniers ne sont pas sans rappeler son affection pour sa région natale, le sud de la France, et particulièrement Marseille.

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Dubout est un produit « made in France » par excellence : régionaliste, authentique, bon-vivant, éduqué et talentueux. Il fut élève aux Beaux-Arts de Montpellier, puis il s’installe à Paris. Il se passionnera pour la foule des grands magasins et des transports qu’il aime croquer et caricaturer. Il publie ses premiers dessins dans « Pêle-Mêle », puis s’en suivront des collaborations avec différents magazines et journaux tels que « Ric et Rac », « Marianne », « La Bataille » et « Ici Paris ». Dubout réalise également des affiches pour le cinéma, la publicité et le théâtre comme celle de « César » de Marcel Pagnol. Sa passion pour le cinéma est tenace, il réalise plusieurs films d’animations « Anatole fait du camping » et « Anatole à la tour de Nesle » en 1947 et longs métrages « La Rue sans loi » en 1950 et « Anatole chéri » en 1954.

Albert Dubout « a illustré plus de 80 ouvrages dont le dernier a paru après sa mort. Il a publié 27 albums et créé 80 affiches de cinéma et de publicité. Par ailleurs, il a réalisé 70 peintures à huile dont les fameuses Corridas avec leurs ombres et lumières ainsi que les Toreros » (in Dubout.fr).

Rapport de condition

Edition originale. Monte Carlo, Editions Pastorelly, 1963. In-12, broché, avec illustration jaune sur le premier plat de l’éditeur, illustré de 37 dessins d’Albert Dubout, 222 pages, non rognées.