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Brochures et articles de presse divers
Lot 2108

Brochures et articles de presse divers

Estimation : 40 / 100€
Année : 1976 1992 postérieur à 1992 1997 2006

Description

Brochures et articles de presse divers

Ce lot comprend divers articles de presse et brochures dont :

– Un magazine « Chroniques, de la Bibliothèque nationale de France » n°35 été 2006. Il contient un article au dossier « Expositions » nommé « Dubout, le fou dessinant ». Il présente l’exposition qui se déroulait à la BNF du 4 juillet au 3 septembre 2006 à la BnF. « « En avait-il du génie, ce maître de l’énorme, pour forcer la porte des musées et se hisser à sa place, qui est la première », écrivait en 1982, quelques années après sa naissance, trente ans après la mort d’Albert Dubout (1905-1976), son ami Frédéric Dard. Un siècle après sa naissance, trente ans après sa disparition, la BnF rend hommage à celui qui figure parmi les plus grands dessinateurs humoristiques ».

– Une brochure publicitaire « La Redoute de Ballestras » produit par la ville de Palavas-les-flots. On y trouve une présentation du Musée Albert Dubout qui retrace la vie de cet artiste et lui rend hommage. Cette brochure est accompagnée de prospectus promotionnel sur « Le petit train humoristique de Palavas à la manière d’Albert Dubout »

– Un magazine « 7520 »,N°59, Avril-mai de 1992. Il s’agit d’un magazine d’informations des municipalités du 20ème arrondissement. Dans la rubrique « En couverture », on trouve un article, sur 2 pages, présentant l’exposition Albert Dubout organisée à la Mairie. « Marius, Don Quichotte, Gargantua, Justine, San Antonio avaient tous un père célèbre: Pagnol, Cervantes, Rabelais, Sade, Dard,…; Il leur manquait des formes: Dubout les leur à données définitivement. Tous ces personnages croqués par Dubout seront dans la salles des fêtes de la mairie, du 23 mai au 10 juin. Ne manquez pas ce rendez-vous … »

– Une brochure « DUBOUT » provenant du journal « Le Figaro » du Lundi 18 juin 1976 sur 7 pages. Cette brochure rend hommage à Dubout « Albert Dubout est mort, ses dessins avaient crée un monde insolite. »

– Une coupure du journal « France-Soir » du Mercredi 16 juillet 1997. A la rubrique « Dossier du jour » on retrouve un article au sujet du film « »Kama soutra » de Mira Nair, celui-ci est illustré par un des dessins d’Albert Dubout. La légende rappelle que « Le célèbre dessinateur Dubout a illustré une édition du Kama-Soutra en français. Une interprétation toute personnelle des positions de l’amour.

Corpus d’articles traitant d’Albert Dubout, le premier date de 1976, il est un article honorifique peu après la mort du dessinateur, issu du Figaro qui titre « Albert Dubout est mort ». Le deuxième article est un article de 1992, issu de France Soir, qui titre « Le nirvana du plaisir en 7 leçons » en faisant le lien entre le film Kama Soutra de la réalisatrice Mira Nair, et la version la plus vendue du « Kama Soutra » illustrée par Dubout. On trouve ensuite au sein de ce corpus d’article, un article s’intitulant « Dubout, le fou dessinant », publié dans Chroniques de la Bibliothèque Nationale de France, datant de l’été 2006. Dans cet article, on peut y observer deux dessins d’époque différentes et de style différents, reliés par une sous partie flatteuse à l’égard de Dubout : « Une grande subtilité pleine de poésie ». Le quatrième article est tirée de « La Redoute de Ballestras, Musée Albert Dubout ». Dans ce magazine, on y trouve de nombreuses explications sur la vie de Dubout et ses oeuvres, et on comprend également pourquoi ce musée a choisi de s’appeler ainsi en 1992. On trouvera également dans ce magazine plusieurs prospectus d’époque. Enfin, dans le dernier article, issu du magazine de quartier 75020, on peut observer « l’expo Dubout à la mairie » et on y trouve alors des précisions sur le stye de Dubout et ses sujets fétiches. En prime, on trouve sur le premier plat de ce magazine une belle illustration en couleurs d’Albert Dubout.

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Auteur

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Albert Dubout (1905-1976) est sollicité dès 1929 par les Editions Kra, un choix audacieux de la part de cette dernière qui lui confie étonnamment l’illustration de textes classiques. Une voie qu’il le contraindra dans ces choix esthétiques l’obligeant parfois à coller au texte. Dubout affirmera notamment que le travail de « miroir du texte » effectué pour « Clochemerle » ne lui avait pas plu. A contrario des dessins qu’il commet pour les journaux, cette formule éditoriale lui tient à coeur. « Il y avait une bien plus grande liberté de moyens que dans le tyrannique dessin de presse. On comprend par exemple que les délais toujours précipités des rédacteurs de journaux aient peu convenu à ce dessinateur qui aimait à représenter mille têtes différentes sur son papier à ajouter toujours de nouveaux accessoires, à fignoler sans cesse » (in MELOT Michel, « Dubout », Edition Michèle Trinckvel, Montrouge, 1979).

« Il est certainement l’un des artistes les plus influents de toute une génération de dessinateurs et illustrateurs » (in Dubout.fr) et à ce titre possède des caractéristiques reconnaissables comme un tracé tout en rondeur, des compositions chamarrées qui complimentent l’aspect drolatique des scènes de vie qu’il nous dépeint. Héritier sans le vouloir de Jérome Bosch, Dubout agrémente ses productions d’un grand nombre de personnages participant à la fois à des micro-scènes et à l’action principale. Ces attributs se parent d’un goût pour des illustrations grivoises, caricaturales parfois tumultueuses, rendant ses personnages attachants tels que ceux du Petit Bonhomme et de la Grosse Dame. Ces derniers ne sont pas sans rappeler son affection pour sa région natale, le sud de la France, et particulièrement Marseille.

Dubout est un produit « made in France » par excellence : régionaliste, authentique, bon-vivant, éduqué et talentueux. Il fut élève aux Beaux-Arts de Montpellier, puis il s’installe à Paris. Il se passionnera pour la foule des grands magasins et des transports qu’il aime croquer et caricaturer. Il publie ses premiers dessins dans « Pêle-Mêle », puis s’en suivront des collaborations avec différents magazines et journaux tels que « Ric et Rac », « Marianne », « La Bataille » et « Ici Paris ». Dubout réalise également des affiches pour le cinéma, la publicité et le théâtre comme celle de « César » de Marcel Pagnol. Sa passion pour le cinéma est tenace, il réalise plusieurs films d’animations « Anatole fait du camping » et « Anatole à la tour de Nesle » en 1947 et longs métrages « La Rue sans loi » en 1950 et « Anatole chéri » en 1954.

Albert Dubout « a illustré plus de 80 ouvrages dont le dernier a paru après sa mort. Il a publié 27 albums et créé 80 affiches de cinéma et de publicité. Par ailleurs, il a réalisé 70 peintures à huile dont les fameuses Corridas avec leurs ombres et lumières ainsi que les Toreros » (in Dubout.fr).

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