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Essays philosophical and psychological, in honor of William James […]
Lot 1076

Essays philosophical and psychological, in honor of William James […]

Estimation : 80 / 150€
Année : 1908
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« Essays Philosophical And Psychological : In Honor Of William James Professor In Harvard University By His Colleagues At Columbia University »

William James, George Stuart Fullerton, John Dewey, Wendell T. Bush, Wm. Pepperell Montague, Frederick J E Woodbridge, Walter B. Pitkin, Arthur O. Lovejoy, Felix Adler, R. S. Woodworth, Naomi Norsworthy, James McKeen Cattell, Edward Thorndike, et al.

Ouvrage composite par excellence, dont les auteurs, parmi lesquels on lira John Dewey, organisent une classification conceptuelle des frontières entre philosophie et psychologie. En 1908, le regard porté sur LA psychologie ne peut se départir des apports philosophiques sans lesquels son manque de légitimité obère tout travail de recherche, même des plus sérieux. La question de la conscience comme celle de l’esthétique sont appréhendées avec le prisme indiscutable de la philosophie. Dès lors, quantité d’auteurs produisent ce qu’on pourrait appeler non pas un viaduc au-dessus de la philosophie mais un gué dans la philosophie entre l’homme complexe unique et la psychologie.

« William James était un penseur original dans et entre les disciplines de la physiologie, de la psychologie et de la philosophie. Son chef-d’œuvre de douze cents pages, The Principles of Psychology (1890), est un riche mélange de physiologie, de psychologie, de philosophie et de réflexion personnelle qui nous a donné des idées telles que «le courant de la pensée» et l’impression que le bébé a du monde. comme une grande confusion florissante et bourdonnante »(PP 462). Il contient des graines de pragmatisme et de phénoménologie et a influencé des générations de penseurs en Europe et en Amérique, dont Edmund Husserl, Bertrand Russell, John Dewey et Ludwig Wittgenstein. James a étudié à la Lawrence Scientific School et à la School of Medicine de Harvard, mais ses écrits étaient dès le départ autant philosophiques que scientifiques. «Quelques remarques sur la notion d’esprit de Spencer comme correspondance» (1878) et «Le sentiment de rationalité» (1879, 1882) annoncent son futur pragmatisme et pluralisme, et contiennent les premières déclarations de son point de vue selon lequel les théories philosophiques reflètent le tempérament d’un philosophe .

James fait allusion à ses préoccupations religieuses dans ses premiers essais et dans The Principles, mais ils deviennent plus explicites dans The Will to Believe and Other Essays in Popular Philosophy (1897), Human Immortality: Two Supposed Objections to the Doctrine (1898), The Varieties de l’expérience religieuse (1902) et un univers pluraliste (1909). James a oscillé entre la pensée qu’une «étude de la nature humaine» telle que les variétés pourrait contribuer à une «science de la religion» et la croyance que l’expérience religieuse implique un domaine tout à fait surnaturel, d’une manière ou d’une autre inaccessible à la science mais accessible au sujet humain individuel.

James a apporté certaines de ses contributions philosophiques les plus importantes au cours de la dernière décennie de sa vie. Dans un élan d’écriture en 1904-1905 (rassemblé dans Essays in Radical Empiricism (1912)), il exposa la vision métaphysique la plus connue sous le nom de «monisme neutre», selon laquelle il existe une «substance» fondamentale qui n’est ni matérielle ni matérielle. mental. Dans «A Pluralistic Universe», il défend la vision mystique et anti-pragmatique selon laquelle les concepts déforment plutôt que de révéler la réalité, et dans son influent pragmatisme (1907), il présente systématiquement un ensemble de points de vue sur la vérité, la connaissance, la réalité, la religion et la philosophie qui imprègnent ses écrits à partir de la fin des années 1870. » (in Stanford Encyclopedia of Philosophy).

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Table des matières

I. Philosophical essays :
1. « The new realism » par George Stuart Fullerton.
2. « Does reality possess practical character ? » par John Dewey.
3. « A factor in the genesis of idealism » par Wendall T. Bush.
4. « Consciousness a form of energy » par Wm. Pepperrell Montague.
5. « Perception and Epistemology » par Frederick J. E. Woodbridge.
6. « Substitutionalism » par C. A. Strong.
7. « World-pictures » par Walter Boughton Pitkin.
8. « Naïve realism : what is it ? » par Dickinson S. Miller.
9. « Kant and the english platonists » par Arthur O. Lovejoy.
10.« A critique of Kant’s Ethics » par Felix Adler.
11.« The abuse of abtraction in Ethics » par Herbert Gardnier Lord.
12.« Purposive consistency, the outline of a classification of values » par G. A. Tawney.
13.« The problem of method in mathematics and philosophy » par Harold Chapman Brown.
II. Psychological essays
1. « Pragmatism in Æsthetics » par Kate Gordon.
2. « The consciousness of relation » par R. S. Woodworth.
3. « On the variability of individual judgment » par Frederick Lyman Wells.
4. « The validity of judgment of character » par Naomi Norsworthy.
5. « Reactions and perceptions » par James McKeen Cattell.
6. « A pragmatic subsitute for free will » par Edward L. Thorndyke.

Dans l’article « Consciousness a form of energy » Montague pose la conscience comme énergie, on dépasse donc là le cadre de la philosophie bien que l’article soit dans la partie philosophique de l’ouvrage. Il est aussi question du statut psychique des concepts de l’esprit.

Rapport de condition

Edition originale. New York, Londres, Bombay et Calcutta, Longmans, Green, and Co., 1908. Fort in-8 ; roulette à double filet doré au premier plat, gaufré au second plat ; dos à titre et auteur dorés ; non rogné, partiellement non coupé. Couverture rigide de percaline olive. Portrait photographique de William James au frontispice ; VIII + 610 pages.