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Le voyage de La Korrigane dans les mers du Sud
Lot 4 176

Le voyage de La Korrigane dans les mers du Sud

Estimation : 30 / 40€
Année : 2001
Illustration

Description

COIFFIER Christian & COLLECTIF
Le voyage de La Korrigane dans les mers du Sud
Paris, Editions Hazan, Musée de l’Homme, Muséum National d’Histoire Naturelle, 2001, 237pp

Le voyage autour du monde de La Korrigane (1934-1936) se situe dans le contexte foisonnant des explorations ethnographiques et des découvertes de l’entre-deux-guerres : navigations solitaires d’Alain Gerbault (1923-1929),  » Croisière noire  » (1924-1925) et  » Croisière jaune  » (1931), mission Dakar-Djibouti (1933). Cinq personnes sont à l’origine de l’affrètement du yacht La Korrigane pour ce voyage au long cours : Étienne et Monique de Ganay, Charles et Régine van den Broek et Jean Ratisbonne. Jeunes, riches, épris d’aventure, mais très informés, ils jouissent de la caution scientifique due aux lettres de recommandation remises par Paul Rivet, lequel s’active alors à la création du nouveau musée de l’Homme. Une grande partie des objets rapportés de ce voyage y seront déposés jusqu’à leur dispersion en 1961. C’est particulièrement dans les archipels océaniens et en Insulinde que les voyageurs vont s’attarder à la découverte de peuples encore peu connus des Européens. Ils y collectent des milliers d’objets ethnographiques, ils réalisent des milliers de photographies et de croquis. C’est ce matériel, présenté à l’occasion de l’exposition du musée de l’Homme consacrée à l’expédition, qui fait l’objet d’une étude scientifique dans le présent catalogue, à la suite de la présentation du contexte du voyage et de la navigation. Les objets collectés de manufactures très diverses, sculptures en pierre ou en bois, parures en ivoire, en jade, en nacre et en écaille, étoffes en écorce battue, masques en bois et en vannerie, objets de la vie quotidienne et objets rituels, permettent de découvrir la diversité des cultures océaniennes : Marquises, Fidji, Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Salomon, Amirauté et Nouvelle-Guinée. L’intérêt que ces objets apportent à l’histoire des peuples du Pacifique et à l’histoire de l’art en général réside dans le fait que cette collecte s’est effectuée à une époque charnière, alors que les traditions anciennes de nombreuses sociétés océaniennes commençaient à peine à se désagréger sous l’influence de la christianisation.

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