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Lot premium 8 prospectus dont 7 différents Salles de garde et Kama Soutra + 2 dessins à part au sein d’une chemise cadeau
Lot 2110

Lot premium 8 prospectus dont 7 différents Salles de garde et Kama Soutra + 2 dessins à part au sein d’une chemise cadeau

Estimation : 50 / 100€
Année : ≈1975
Illustration

Description

Lot premium 8 prospectus dont 7 différents Salles de garde et Kama Soutra + 2 dessins à part au sein d’une chemise cadeau

 Ce lot comprend divers prospectus et une chemise contenant une illustration:

– Trois prospectus dépliants «Chansons de salles de garde». La première face est illustrée en noir et blanc. Au coeur, se trouvent un mot de l’éditeur ainsi que la table des chansons. Au dos, sont mentionnés les tirages et le prix.

– Un prospectus dépliant « Chansons de salles de garde » avec illustration en noir et blanc sur la première face. Au coeur, se trouve une invitation à l’exposition de la Libraire-Galerie René Kieffer.

– Un prospectus simple « Chansons de salles de garde » avec illustration en noir et blanc sur la première face. Au dos, se trouve un bulletin de commande. Deux prospectus dépliant « Kama soutra ». La première face est illustrée en noir et blanc. Au coeur, se trouve un mot de l’éditeur. Au dos, sont mentionnés les tirages et le prix.

– Un prospectus dépliant « Deux ouvrages truculents, Chansons de salles de garde, Kama Soutra ». Au coeur, se trouvent un mot de l’éditeur pour les différents ouvrages, la table des chansons, ainsi que diverses illustrations en couleurs. Au dos, sont communiqués les prix et modalités de tirage. Il est fait mention d’une pochette cadeau contenant une illustration.

Est jointe la pochette cadeau dont il est fait mention précédemment. Il s’agit d’une illustration en grand format et en couleurs de l’ouvrage « Kama soutra ». Elle est protégée par une pochette noire en carton.

Lot premium 8 prospectus dont 7 différents Salles de garde et Kama Soutra + 2 dessins à part au sein d’une chemise cadeau

Lot composé de 8 pièces, deux prospectus de Kama Soutra, un prospectus dépliant de Chansons de salle de garde et Kama Soutra, un prospectus de Dubout, Michel Kieffer ainsi que Jacques et Michèle Trinckvel, invitant à la présentation des aquarelles originales des Chansons de Salles de Garde, un autre prospectus dépliant de Chansons de Salle de Garde (celui-ci est plus classique que le précedent), et deux prospectus de mai 1975 toujours quant à Chansons de Salle de Garde. Enfin, on trouve un prospectus au format in-folio, faisant la promotion à la fois de Chansons de Salle de Garde mais aussi de Kama Soutra. On trouve également dans ce lot un feuillet, dans lequel on peut observer deux dessins à part de DUBOUT, assez connus et très révélateur du style apprécié de Dubout, dans un style que l’on pourrait souvent qualifier de provocateur.

Illustration

Auteur

Albert Dubout (1905-1976) est sollicité dès 1929 par les Editions Kra, un choix audacieux de la part de cette dernière qui lui confie étonnamment l’illustration de textes classiques. Une voie qu’il le contraindra dans ces choix esthétiques l’obligeant parfois à coller au texte. Dubout affirmera notamment que le travail de « miroir du texte » effectué pour « Clochemerle » ne lui avait pas plu. A contrario des dessins qu’il commet pour les journaux, cette formule éditoriale lui tient à coeur. « Il y avait une bien plus grande liberté de moyens que dans le tyrannique dessin de presse. On comprend par exemple que les délais toujours précipités des rédacteurs de journaux aient peu convenu à ce dessinateur qui aimait à représenter mille têtes différentes sur son papier à ajouter toujours de nouveaux accessoires, à fignoler sans cesse » (in MELOT Michel, « Dubout », Edition Michèle Trinckvel, Montrouge, 1979).

« Il est certainement l’un des artistes les plus influents de toute une génération de dessinateurs et illustrateurs » (in Dubout.fr) et à ce titre possède des caractéristiques reconnaissables comme un tracé tout en rondeur, des compositions chamarrées qui complimentent l’aspect drolatique des scènes de vie qu’il nous dépeint. Héritier sans le vouloir de Jérome Bosch, Dubout agrémente ses productions d’un grand nombre de personnages participant à la fois à des micro-scènes et à l’action principale. Ces attributs se parent d’un goût pour des illustrations grivoises, caricaturales parfois tumultueuses, rendant ses personnages attachants tels que ceux du Petit Bonhomme et de la Grosse Dame. Ces derniers ne sont pas sans rappeler son affection pour sa région natale, le sud de la France, et particulièrement Marseille.

Dubout est un produit « made in France » par excellence : régionaliste, authentique, bon-vivant, éduqué et talentueux. Il fut élève aux Beaux-Arts de Montpellier, puis il s’installe à Paris. Il se passionnera pour la foule des grands magasins et des transports qu’il aime croquer et caricaturer. Il publie ses premiers dessins dans « Pêle-Mêle », puis s’en suivront des collaborations avec différents magazines et journaux tels que « Ric et Rac », « Marianne », « La Bataille » et « Ici Paris ». Dubout réalise également des affiches pour le cinéma, la publicité et le théâtre comme celle de « César » de Marcel Pagnol. Sa passion pour le cinéma est tenace, il réalise plusieurs films d’animations « Anatole fait du camping » et « Anatole à la tour de Nesle » en 1947 et longs métrages « La Rue sans loi » en 1950 et « Anatole chéri » en 1954.

Albert Dubout « a illustré plus de 80 ouvrages dont le dernier a paru après sa mort. Il a publié 27 albums et créé 80 affiches de cinéma et de publicité. Par ailleurs, il a réalisé 70 peintures à huile dont les fameuses Corridas avec leurs ombres et lumières ainsi que les Toreros » (in Dubout.fr).

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Albert Dubout (1905-1976) est sollicité dès 1929 par les Editions Kra, un choix audacieux de la part de cette dernière qui lui confie étonnamment l’illustration de textes classiques. Une voie qu’il le contraindra dans ces choix esthétiques l’obligeant parfois à coller au texte. Dubout affirmera notamment que le travail de « miroir du texte » effectué pour « Clochemerle » ne lui avait pas plu. A contrario des dessins qu’il commet pour les journaux, cette formule éditoriale lui tient à coeur. « Il y avait une bien plus grande liberté de moyens que dans le tyrannique dessin de presse. On comprend par exemple que les délais toujours précipités des rédacteurs de journaux aient peu convenu à ce dessinateur qui aimait à représenter mille têtes différentes sur son papier à ajouter toujours de nouveaux accessoires, à fignoler sans cesse » (in MELOT Michel, « Dubout », Edition Michèle Trinckvel, Montrouge, 1979).

« Il est certainement l’un des artistes les plus influents de toute une génération de dessinateurs et illustrateurs » (in Dubout.fr) et à ce titre possède des caractéristiques reconnaissables comme un tracé tout en rondeur, des compositions chamarrées qui complimentent l’aspect drolatique des scènes de vie qu’il nous dépeint. Héritier sans le vouloir de Jérome Bosch, Dubout agrémente ses productions d’un grand nombre de personnages participant à la fois à des micro-scènes et à l’action principale. Ces attributs se parent d’un goût pour des illustrations grivoises, caricaturales parfois tumultueuses, rendant ses personnages attachants tels que ceux du Petit Bonhomme et de la Grosse Dame. Ces derniers ne sont pas sans rappeler son affection pour sa région natale, le sud de la France, et particulièrement Marseille.

Dubout est un produit « made in France » par excellence : régionaliste, authentique, bon-vivant, éduqué et talentueux. Il fut élève aux Beaux-Arts de Montpellier, puis il s’installe à Paris. Il se passionnera pour la foule des grands magasins et des transports qu’il aime croquer et caricaturer. Il publie ses premiers dessins dans « Pêle-Mêle », puis s’en suivront des collaborations avec différents magazines et journaux tels que « Ric et Rac », « Marianne », « La Bataille » et « Ici Paris ». Dubout réalise également des affiches pour le cinéma, la publicité et le théâtre comme celle de « César » de Marcel Pagnol. Sa passion pour le cinéma est tenace, il réalise plusieurs films d’animations « Anatole fait du camping » et « Anatole à la tour de Nesle » en 1947 et longs métrages « La Rue sans loi » en 1950 et « Anatole chéri » en 1954.

Albert Dubout « a illustré plus de 80 ouvrages dont le dernier a paru après sa mort. Il a publié 27 albums et créé 80 affiches de cinéma et de publicité. Par ailleurs, il a réalisé 70 peintures à huile dont les fameuses Corridas avec leurs ombres et lumières ainsi que les Toreros » (in Dubout.fr).

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