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NON VENU – Physiologie philosophique des sensations et de l’intelligence
Lot 9119

NON VENU – Physiologie philosophique des sensations et de l’intelligence

Estimation : 50 / 100€

Pierre-Nicolas GERDY, NON VENU – Physiologie philosophique des sensations et de l’intelligence
Ouvrage d’un homme politique et médecin inséré dans son temps.
Le titre de cet important traité explicite les champs de recherches abordés. Magnifique ouvrage.
La lecture attentive du titre de l’ouvrage fait comprendre que c’est sans surprise que ce traité d’un clinicien déjà reconnu dans de nombreux domaines applique, tel un successeur des sensualistes et des idéologues, dans l’actualité médicale, philosophique et politique de son temps, les données de son expérience pour donner une définition de l’intelligence.

Pierre Nicolas Gerdy est un anatomiste, physiologiste, chirurgien médecin et homme politique français né le 1er mai 1797 à Loches-sur-Ource (Aube) et mort le 18 mars 1856 à Paris. Médecin, il est d’abord aide-naturaliste au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, interne à la Pitié-Salpêtrière en 1828 et professeur de pathologie interne en 1833. Membre de l’Académie de médecine de Paris en 1834, il devient chef du service chirurgical de la Charité en 1838. Il est député de l’Aube de 1848 à 1849, siégeant à gauche. (wiki)
La définition de l’intelligence que l’auteur cherche se fait en accord avec la « physiologie médicale » de l’auteur et les recherches philosophiques dont il dispose (il cite par exemple Condillac).
L’auteur s’inspire, en plus de courants philosophiques, de recherches sur le magnétisme (y compris avec ses expériences personnelles) et le somnambulisme. Il traite également des sensations de la prime enfance, les expériences sur l’intelligence et son exercice suivant Gouffroy (qui reproduit les assertions de Kant), l’observation intérieure de la conscience, l’invention des arts en tant qu’imitation de la nature, la direction de la mémoire, l’origine des inventions, l’opinion de Royer-Collard sur la causalité, ainsi que les facultés de l’intelligence analysées par Reid Dugald-Stewart et Gall.
Comme souvent chez les plus grands cliniciens de cette époque, il y a une coexistence entre empathie sinon compassion et cruauté (consciente ou inconsciente). En effet, Gerdy fait par exemple preuve d’un certain mépris à propos de sa description des aveugles, mais a des mots d’encouragement pour les sourds.

Ouvrage d’un homme politique et médecin inséré dans son temps.
Le titre de cet important traité explicite les champs de recherches abordés. Magnifique ouvrage.
La lecture attentive du titre de l’ouvrage fait comprendre que c’est sans surprise que ce traité d’un clinicien déjà reconnu dans de nombreux domaines applique, tel un successeur des sensualistes et des idéologues, dans l’actualité médicale, philosophique et politique de son temps, les données de son expérience pour donner une définition de l’intelligence.

Pierre Nicolas Gerdy est un anatomiste, physiologiste, chirurgien médecin et homme politique français né le 1er mai 1797 à Loches-sur-Ource (Aube) et mort le 18 mars 1856 à Paris. Médecin, il est d’abord aide-naturaliste au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, interne à la Pitié-Salpêtrière en 1828 et professeur de pathologie interne en 1833. Membre de l’Académie de médecine de Paris en 1834, il devient chef du service chirurgical de la Charité en 1838. Il est député de l’Aube de 1848 à 1849, siégeant à gauche. (wiki)
La définition de l’intelligence que l’auteur cherche se fait en accord avec la « physiologie médicale » de l’auteur et les recherches philosophiques dont il dispose (il cite par exemple Condillac).
L’auteur s’inspire, en plus de courants philosophiques, de recherches sur le magnétisme (y compris avec ses expériences personnelles) et le somnambulisme. Il traite également des sensations de la prime enfance, les expériences sur l’intelligence et son exercice suivant Gouffroy (qui reproduit les assertions de Kant), l’observation intérieure de la conscience, l’invention des arts en tant qu’imitation de la nature, la direction de la mémoire, l’origine des inventions, l’opinion de Royer-Collard sur la causalité, ainsi que les facultés de l’intelligence analysées par Reid Dugald-Stewart et Gall.
Comme souvent chez les plus grands cliniciens de cette époque, il y a une coexistence entre empathie sinon compassion et cruauté (consciente ou inconsciente). En effet, Gerdy fait par exemple preuve d’un certain mépris à propos de sa description des aveugles, mais a des mots d’encouragement pour les sourds.

Physiologie philosophique des sensations et de l’intelligence
Sous-titré : “Fondée sur des recherches et des observations nouvelles et applications à la morale, à l’éducation, à la politique”
Paris, Labbé, 1846
Relié, demi-cuir vert, 563 pages.
Édition originale.
Reliure frottée, coiffe inférieure présente mais rognée avec un petit manque.
Page de faux titre découpée en partie supérieure.
Bon état. –