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Revue française de psychanalyse.
Organe officiel de la Société Psychanalytique de Paris
Lot 1065

Revue française de psychanalyse. Organe officiel de la Société Psychanalytique de Paris

Estimation : 60 / 100€
Année : 1934
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Cette revue dont la renommée est internationale fut « publiée sous le haut patronage de M. Le Professeur Sigmund Freud. » Elle signe les débuts de la psychanalyse française avec une participation active de Marie Bonaparte et Jacques Lacan.                      

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Auteur

Sigmund Freud (1856-1939) est un neurologue autrichien, fondateur de la psychanalyse. Le terme de « psycho-analyse » apparaît pour la première fois en 1896 dans un article écrit en français, publié dans cette langue le 30 mars 1896, puis en allemand le 15 mai 1896. Mais « les deux articles furent expédiés le même jour », le 5 février 1896. La psychanalyse repose sur plusieurs hypothèses et concepts élaborés ou repris par Freud. « Ce qui caractérise la psychanalyse, en tant que science, c’est moins la matière sur laquelle elle travaille, que la technique dont elle se sert ». La technique de la cure, dès 1898 sous la forme de la méthode cathartique, avec Josef Breuer, puis le développement de la cure analytique, est le principal apport de la psychanalyse. L’hypothèse de l’inconscient approfondit la théorisation du psychisme. D’autres concepts vont, au fur et à mesure, développer et complexifier la théorie psychanalytique, à la fois science de l’inconscient et savoir sur les processus psychiques et thérapeutiques. (Wiki)

Marie Bonaparte (1882-1962) est une femme de lettres, une mécène et une psychanalyste disciple de Sigumund Freud dont elle a contribué à diffuser le travail en France et en Grèce.Longtemps proche du médecin et sociologue Gustave Le Bon puis du psychanalyste René Laforgue, Marie trouve en Sigmund Freud un nouveau père de substitution.Revenue en Europe à la Libération, Marie s’engage dans les grands débats qui divisent les milieux psychanalytiques français. Représentante de l’analyse profane, qu’elle pratique depuis 1928, la princesse offre tout son soutien à Margaret Clark-Williams, condamnée en 1953 pour exercice illégal de la médecine, à la suite d’un procès retentissant. Surtout, Marie entre en conflit avec Jacques Lacan, qu’elle méprise pour ses idées et sa pratique des « séances courtes ». En parallèle, la princesse continue à écrire et publie, en 1951, sa seconde œuvre majeure, De la sexualité de la femme, qui soulève de nombreuses controverses. (Wiki)

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Notre numéro en comporte 8 contributions originales : Sigmund Freud – La Négation. René Laforgue – Clinique psychanalytique : Les débuts d’un traitement analytique. F. Lowtzky – L’opposition du surmoi à la guérison : Trois cas cliniques. Marie Bonaparte : Introduction à la théorie des instincts. Hesnard – Nouvelle contribution psychanalytique à l’étude des sentiments dits de Dépersonnalisation. H. Staub – Technique de la psychanalyse de la résistance et des caractère. R. Loewenstein, R. Laforgue, Ch. Odier – A propos de la communication de M. Staub. Pierre Bugard – L’interprétation Psychanalytique du Mythe d’Orphée et son application au symbolisme musical.

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« Les différentes scissions des sociétés psychanalytiques ont souvent entraîné la création de nouveaux groupes de psychanalystes et de nouvelles revues. Ces revues furent le lieu d’échanges plus ou moins virulents parfois à l’origine de nouvelles scissions. S’inspirant des travaux de Winnicott sur le développement de l’enfant, Bayard voit les revues de psychanalyse comme un « espace transitionnel ». Selon lui, c’est au sein de cet espace illusoire d’entente qu’évolue la pensée du groupe (P. Bayard, 1994). On comprend dès lors tout l’intérêt pour l’historien de s’intéresser aux revues. L’étude d’une revue, ce n’est pas seulement l’étude de son contenu. En effet, c’est surtout la mise à jour de son fonctionnement institutionnel qui pourra permettre de rendre compte des enjeux intellectuels et stratégiques qui prévalaient parmi ses acteurs. La Revue française de psychanalyse (RFP) est l’organe de la Société psychanalytique de Paris (SPP). Mais, en coulisse, la RFP est aussi la revue d’une princesse. Marie Bonaparte n’en fut jamais rédactrice en chef, mais elle se comporta souvent comme si c’était le cas. On ne présente généralement pas la princesse de Grèce comme une femme de pouvoir porteuse d’une vision politique pour la psychanalyse française. On préfère s’appesantir sur ses étonnantes théories et son intimité non moins troublante. Ce travail propose de suivre la vie de la RFP au prisme de la correspondance entre Marie Bonaparte et sa secrétaire, Anne Berman. À travers ces échanges, on accède à une histoire complexe et centrée sur les relations interpersonnelles au sein du groupe français. En filigrane de cette histoire, on voit se dessiner le projet que Marie Bonaparte a défendu tout au long de sa carrière de psychanalyste. (in « Notre Revue. Marie Bonaparte et la Revue française de psychanalyse » de Rémy Amouroux.

Info : La Revue française de psychanalyse est une revue scientifique à comité de lecture. Fondée en 1927, la Revue française de psychanalyse est dotée d’indépendance éditoriale. Son comité de rédaction décide des textes publiés selon ses critères propres, conformément à l’histoire de la revue, et attentif à son époque. Lieu de débats et de réévaluation de nombreuses questions cliniques et métapsychologiques, elle met en travail les grands thèmes psychanalytiques contemporains, confronte les données freudiennes classiques aux apports post-freudiens dans le champ de la psychanalyse et hors de ce champ. La Revue française de psychanalyse est une publication trimestrielle à laquelle s’adjoint un numéro spécial consacré aux travaux du « Congrès des psychanalystes de langue française », congrès international réunissant des auteurs de nombreux pays.

Rapport de condition

In-8, broché, couverture imprimée d’origine, manque de papier au dos, mors fendus sur presque toute leur longueur, Paris, Denoel et Steele, 1934, paginé de 175 à 392 pp. + 2 ffnch.