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L’hôpital des fous
Lot 1157

L’hôpital des fous

Estimation : 300 / 400€
Année : 1775
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William WALSH – Esculape ou l’hôpital des fous. En Français moderne : « Accusez un homme, sa moindre inquiétude est de se corriger : il ne cherche qu’à découvrir si son adversaire n’est pas fou lui-même ; pour peu qu’il s’en aperçoive , il est aussi content de rire à ses dépens que s’il était à l’abri de toute accusation. » page 20. Dans le texte : (« Accuſez un homme, ſa moindre inquiétude eſt de ſe corriger : il ne cherche qu’à découvrir fi ſon adverſaire n’eſt pas fou lui-même ; pour peu qu’il s’en apperçoive, il eſt auſſi content de rire à ſes dépens que s’il étoit à l’abri de toute accuſation. »)

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Auteur

William Walsh, baptisé le 6 octobre 1662, décédé le 5 mars 1708, est un poète anglais. Il était écuyer de la reine Anne. Il a composé « Esculape ou L’Hôpital des fous » (Aesculapius – or, The Hospital of Fools), un dialogue à la défense des femmes sous le titre d’« Eugénie », et des poèmes galants, odes et élégies.

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Notre volume est un dialogue posthume imité de Lucien et publié une première fois à Londres en 1714. Il s’agit de la première édition de la traduction française donnée par de La Flotte de ce dialogue composé par le poète anglais William Walsh (1662-1708), ami et maître (pour les vers) d’Alexander Pope. On trouve en tête la fable de son contemporain Antoine Houdar de La Motte (1672-1731) intitulée « La Loterie de Jupiter » et suivi de « le Réveil de Bontems par l’infanterie dijonnaise, au carnaval de l’an 1623 » et de « Retour de la Mère folle, pantallonade [sic] aux dames », textes tous deux tirés de « Mémoires pour servir à l’histoire de la fête des fous », de Jean-Baptiste Lucotte Du Tillot.

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Rapport de condition

Paris : Sébastien Jorry, 1775. In-8 (225 x 145). Demi-toile bleue à la bradel, dos lisse ; reliure du XIXe siècle ; 40 pp., 1 planche, une vignette et un cul-de-lampe, gravés par Jean-Baptiste Delafosse d’après les compositions de Charles Eisen. Le frontispice représente Esculade et Mercure descendus pour guérir l’espèce humaine de sa folie. Sur l’en-tête des hommes s’adressent à l’ombre de la déesse Minerve au lieu de la déesse elle-même. Sur le cul-de-lampe on voit la Folie sous la figure d’un enfant assis sur le globe terrestre, tenant une marotte et un fouet. Exemplaire sur papier vergé fort. Cohen, 404.